Depuis la semaine dernière, le système solaire aurai 9 planètes. Ce buzz fait suite à l'annonce de Mike Brown du mercredi 20 janvier 2016.
OK, OK, I am now willing to admit: I DO believe that the solar system has nine planets.
— Mike Brown (@plutokiller) 20 Janvier 2016
Cette annonce s'appuie sur une simulation réalisée avec Konstantin Batygin, chercheurs au California Institute of Technology (Caltech). La simulation mathématique démontre que l'existence de cette neuvième planète permettrait d'expliquer l'évolution mystérieuse des objets de la ceinture de Kuiper.
Si l'existence de cet objet était confirmée, cela serait "la neuvième planète", a relevé Mike Brown. "Il n'y a eu jusqu'à présent que deux planètes découvertes dans notre système solaire depuis l'antiquité et ce serait dans ce cas la troisième".
L'objet baptisé "Neuvième planète" aurait une masse d'environ dix fois celle de la Terre. Il serait sur une orbite vingt fois plus éloignée que celle de Neptune et effectuerait une orbite elliptique complète autour du Soleil entre 10000 et 20000 ans.
Cet objet n'a pas été observé directement, en effet, le Caltech explique bien que ses deux astronomes à l'origine de cette annonce ont "découvert l'existence de la planète par la modélisation et les simulations mathématiques, mais qu'ils n'ont pas encore observé directement l'objet". Même son de cloche au CNES par l'intermédiaire de l'exobiologiste Michel Viso : "Cette nouvelle planète n'a pas été découverte, elle est supposée, par le calcul, exister".
Depuis les années 1990 et l'avènement des très grands télescopes, les astronomes ont découvert plusieurs petits objets bien au-delà de l'orbite de Pluton, telles Sedna ou Éris, découvertes en 2003. Chose curieuse : à mesure que l'on observait ces planètes naines ou ces astéroïdes, on remarqua qu'elles décrivaient des orbites similaires, très allongées, à forte excentricité.
Ces orbites partagent également à peu près le même plan orbital. La probabilité pour que ces corps partagent naturellement des orbites à ce point similaires est extrêmement faible (environ 0,007 %).
La présence d'une planète à proximité permet d'expliquer la similarité de ces orbites : un corps suffisamment massif peut en effet avoir une forte influence gravitationnelle sur ces planètes naines et justifier les orbites des objets déjà découverts.
Le système solaire par Christophe.
Par le même auteur : Le Franc Français - Les timbres de France de 1849 à nos jours.
Dernière mise à jour : 10 Décembre 2023